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La dyspraxie, ce handicap invisible et pourtant si fréquent, continue aujourd’hui à éveiller la curiosité de la communauté scientifique quant à son origine, ses causes et son évolution. L’objectif serait tout d’abord évidemment de mieux comprendre cet handicap, ce afin de pouvoir mieux accompagner les enfants dyspraxiques, mais aussi d’améliorer considérablement les méthodes de diagnostic, et pouvoir repérer les premiers signes bien plus rapidement. L’idée est qu’en effet, plus vite l’on prend connaissance de l’handicap, plus vite l’on prendra conscience des conséquences, mieux on préparera l’enfant à les affronter, et donc moins la dyspraxie aura d’incidence sur sa vie.
En savoir plus à propos des symptômes de la dyspraxie
La dyspraxie est-elle héréditaire ?
On sait encore très peu de choses sur l’origine de la dyspraxie, sinon qu’on estime sa prévalence aux alentours de 3% des enfants. Confondue avec la maladresse, elle passe encore trop souvent inaperçue. Ayant remarqué parfois une concentration d’occurrences au sein de certaines familles, les chercheurs ont donc naturellement enquêté sur l’hypothèse d’une cause génétique des symptômes.
Seulement, on sait désormais que, de la même manière qu’il existe plusieurs types de symptômes, et plusieurs types de dyspraxies, il semble qu’il coexiste plusieurs causes différentes, ne présentant le plus souvent aucun lien entre elles.
Une combinaison de facteurs de prédisposition
En réalité, pour la dyspraxie comme pour beaucoup d’éléments de santé en général, les avancées de la recherche en médecine génétique montrent la plupart du temps que la génétique n’est pas la seule cause. C’est plutôt un facteur favorisant l’apparition de ce trouble de l’acquisition de coordination et de l’automatisme.
Il faut peut-être illustrer le concept de la prédisposition avec l’idée que l’hérédité amène la graine qui tombe au sol. Ainsi, il arrive, que cette graine ne germe jamais, car les conditions supplémentaires ne sont jamais réunies. En revanche, d’autres facteurs peuvent venir à leur tour favoriser l’émergence de la dyspraxie, comme la pluie favorisera la croissance de la graine. On parlera par conséquent de facteurs de prédisposition, qui, une fois identifiés, permettront de repérer au plus vite les enfants présentant les plus fortes probabilités de souffrir de dyspraxie, et ainsi de mettre en place des plans de suivi et de prévention en amont des premiers symptômes, et réduire au maximum les conséquences de cet handicap.
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