Numéro 1 Scolarité utilise la pédagogie des gestes mentaux et propose des formations aux professeurs depuis sept ans pour aider au mieux tous les élèves , qu’ils aient ou non des troubles des apprentissages.
Mais avant tout, qu’est-ce que la gestion mentale? C’est une pédagogie pour apprendre à apprendre. Antoine de la Garanderie, fondateur de la pédagogie de la gestion mentale, a mis à jour des gestes mentaux que chacun doit effectuer pour pouvoir apprendre. Ces gestes mentaux sont :
- l’attention
- la mémorisation
- la réflexion
- la compréhension
- l’imagination créatrice
La pédagogie des gestes mentaux: définition et usages. Comme on fait des gestes à l’aide de nos membres, on va être amené à faire des gestes à l’aide de notre cerveau pour arriver à notre objectif. Ces gestes pourront être perfectionnés grâce à la gestion mentale à l’aide d’exercices spécifiques.
Pour plus de clarté, je vais définir les différents gestes mentaux:
L’attention. le geste mental de l’attention consiste à évoquer ce à quoi on veut être attentif en fabriquant des représentations mentales, qu’elles soient auditives, visuelles, ou tactiles. Ces représentations mentales sont appelées évocations par Antoine de la Garanderie. Il s’agit là de se redire, de revoir ou de réentendre les informations auxquelles nous souhaitons être attentif. Ces évocations doivent correspondre le mieux possible à l’objet de perception grâce à une bonne prise d’indices.
L’entraînement à l’attention est très important pour nos élèves car ils confondent souvent la perception et l’évocation et par conséquent ils ne constituent pas de représentations mentales des informations. Ils passent directement de ce que leur dit le professeur à la réponse, sans passer par les représentations mentales. C’est pourtant à partir de ces représentations mentales qu’on peut réfléchir. C’est ce retour sur la représentation juste qui permet d’avoir une réponse juste.
La mémorisation. En gestion mentale, il s’agit de projeter ses évocations dans un imaginaire d’avenir, c’est-à-dire de s’imaginer en train de réutiliser nos évocations dans un objectif précis. Par exemple, je m’imagine en train de réutiliser la règle de l’accord du participe passé lors du contrôle que je vais faire et je me la redis ou la réentends ou la revois dans ce contexte.
La réflexion. Il s’agit de comparer nos évocations à une règle déjà connue. Par exemple, le jour du contrôle, je compare mon évocation du participe passé présent dans la dictée avec la règle que j’ai mémorisée précédemment. C’est ce qui me permettra de déterminer l’orthographe à choisir.
La compréhension. C’est le geste mental qui va me permettre de trouver les ressemblances et les différences pour chercher le sens.
L’imagination créatrice. C‘est le geste qui vise à chercher du nouveau dans mes évocations avec le projet de découvrir ou d’inventer. Par exemple, je vais regarder un tableau avec pour objectif de créer moi-même un tableau en m’en inspirant, dans le projet d’en inventer un nouveau. Ou encore, je vais regarder les plantes dans l’objectif de découvrir à quoi sert la sève, ce qui me poussera à mettre en place des expériences scientifiques pour découvrir la solution.
La connaissance de ces gestes mentaux va permettre à l’élève de mieux réussir à l’école, car une fois que l’élève les a repérés, il peut les entraîner avec l’aide du professeur.
Il peut s’entraîner à mieux prendre des indices de perception quand il copie en complétant ses évocations. Il peut s’entraîner à visualiser les lettres des mots ou à s’épeler les mots pour mémoriser leur orthographe en fonction de ses préférences évocatives.
Très bien, mais comment faire travailler ou prendre conscience de ces gestes mentaux à l’élève ?
Bonjour, Nous proposons des formations à la pédagogie des gestes mentaux et proposons également des séances individuelles pour les élèves dans nos agences.