Les tests pour diagnostiquer la dyspraxie sont possibles lorsqu’il n’existe pas de paralysie ou de parésie des muscles et/ou lorsque le mouvement automatique ne se fait pas correctement. Un diagnostic est alors indispensable. Cet handicap peu connu concerne environ 2 à 4% des enfants dans le monde et il est nécessaire de le repérer avant l’âge de 4 ans, ce qui n’est pas souvent le cas. On parle souvent de retard intellectuel au lieu de dyspraxie. Pour déterminer si un enfant souffre de dyspraxie, il existe une batterie de tests pouvant être réalisés.
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Les tests pour diagnostiquer la dyspraxie : les sept types de dyspraxies
Il existe sept types de dyspraxies et les tests pour les confirmer ne sont pas les mêmes d’un comportement à l’autre.
La dyspraxie non constructive démontre une difficulté à enchainer des gestes simples
La dyspraxie constructive : l’enfant a des difficultés à assembler (legos, cubes, bricolage, puzzles…).
La dyspraxie visuo-spatiale signe un trouble dans l’organisation du geste et un trouble du regard, gestes occulo-moteurs) : difficultés à voir le relief (descendre des escaliers…), se repérer dans un lieu, dans un texte, sur une feuille, sur un plan…
La dyspraxie idéatoire met en avant les difficultés à utiliser et manipuler des objets et des outils (stylo, compas, couteau,…).
La dyspraxie idéomotrice, l’enfant a lors des difficultés à mimer, imiter des gestes.
La dyspraxie de l’habillage pour les enfants ayants des difficultés à s’habiller, boutonner, lacer…
La dyspraxie oro-faciale ou dyspraxie verbale (gestes bucco-phonatoires) pour ceux ayant des difficultés à articuler, parler, siffler, souffler les bougies, déglutir… A ne pas confondre avec la dysphasie (trouble du langage oral).
Diagnostic de la dyspraxie à l’aide de tests
Pour diagnostiquer une dyspraxie, le neuropsychologue ou pédopsychiatre va faire passer une batterie de tests à l’élève. Il va lui proposer divers tests après avoir fait passer à l’enfant un bilan neuropsychologique pour écarter un éventuel retard mental. Des examens complémentaires sont requis comme une éventuelle recherche de surdité par un ORL. Si aucun symptôme ne ressort pour se diriger vers une maladie neurologique, orthopédique ou musculaire, l’enfant va passer des tests pour déceler une éventuelle dyspraxie. Le premier bilan porte sur sa psychomotricité globale. Un autre bilan en ergothérapie sera aussi prescrit pour évaluer les capacités au niveau de la motricité fine. Un test orthoptique sera aussi réalisé afin de déterminer s’il existe des difficultés de balayage visuel. L’enfant sera vu par un neuropédiatre pour poser ensuite le diagnostic permettant de dire s’il s’agit d’une dyspraxie. Ce spécialiste devra pouvoir analyser ces quatre bilans pour apporter son avis et confirmer le diagnostic.
Si un enfant souffre d’une dyspraxie, il faut savoir qu’il peut progresser car ses capacités motrices s’améliorent avec l’âge. Les différences seront toujours présentes mais les répercussions quotidiennes seront réduites si le diagnostic est précoce et si un projet thérapeutique adapté à l’enfant est mis en place le plus vite possible car ses capacités d’apprentissage seront plus faciles surtout s’il est très jeune.
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